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Affaire Iconic: après la métropole Nice Côte d'Azur, d'autres lieux perquisitionnés ce jeudi

Le projet Iconic à Nice.

Le projet Iconic à Nice. - BFM Nice

La procédure intervient dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en novembre dernier, ses chefs de "trafic d'influence", "escroquerie en bande organisée", "abus de bien sociaux", "faux et usage de faux".

L'opération de police est finalement plus vaste que prévu. En plus du service aménagement de la métropole Nice Côte d'Azur, d'autres lieux ont été perquistionnés par les enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales et de leurs collègues ce jeudi, dans le cadre de trois affaires, dont celle sur le projet Iconic, un complexe de 19.000 m2 qui doit voir le jour aux abords de la gare de Nice.

Des perquisition aussi das le Var et à Paris

"Des perquisitions ont également eu lieu ce jour au domicile de quatre personnes physiques à Paris, dans les Alpes-Maritimes et le Var, au siège de deux sociétés à Paris et dans les Alpes-Maritimes et dans les locaux régionaux d'une société parisienne également dans les Alpes-Maritimes, a indiqué le parquet de Paris à BFM Nice Côte d'Azur. Les opérations méridionales sont terminées."

Les bureaux d'au moins trois adjoints de Christian Estrosi, l'édile de Nice, ont fait l'objet d'une opération de police, rapporte la mairie à nos confrères de Nice-Matin. "Il s'agit des membres du jury qui a attribué le marché Iconic. Ils ont répondu aux sollicitations", est-il précisé.

Aucune garde à vue à cette heure

Selon le parquet, la procédure intervient dans le cadre d'une information judiciaire ouverte en novembre dernier, suivie par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée, des chefs de "trafic d'influence", "escroquerie en bande organisée", "abus de biens sociaux", "faux et usage de faux". Aucune garde à vue n'a été prononcée à cette heure.

"La ville et la métropole ignorent tout à ce stade de la procédure sur la nature ou sur la portée des investigations", ont-elles précisé par voie de communiqué, en soulignant qu'il a été "demandé au directeur général des services de donner suite avec célérité à toutes les demandes formulées par les enquêteurs".

Et d'ajouter: "S'il s'avérait qu'un agent public soit mis en cause dans cette procédure, la métropole engagerait alors des mesures de suspension".

Florian Bouhot et Michel Bernouin