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Cyberattaque à l'hôpital de Cannes: les logiciels progressivement relancés une semaine après

Depuis ce mardi 16 avril au matin, l’hôpital Simone-Veil à Cannes, dans les Alpes-Maritimes, est paralysé à la suite d’un piratage.

Depuis ce mardi 16 avril au matin, l’hôpital Simone-Veil à Cannes, dans les Alpes-Maritimes, est paralysé à la suite d’un piratage. - Google Maps

Le centre hospitalier, victime d'une cyberattaque le 16 avril dernier, assure que les investigations se poursuivent pour déterminer l'origine de l'attaque. Des protocoles ont été mis en place pour assurer la continuité des soins des patients.

L'hôpital de Cannes se remet doucement de la cyberattaque dont il a été victime la semaine dernière. Après "un week-end sur le pont", le centre hospitalier Simone-Veil indique à BFM Nice Côte d'Azur relancer en ce début de semaine plusieurs logiciels, "dont la priorisation a été définie par la cellule de crise".

"Après Grasse, les équipes du CHU de Nice et le CH Antibes nous apportent leur appui cette semaine", précise également l'établissement. Ce dernier avait par ailleurs déposé plainte après l'attaque informatique.

Des protocoles mis en place

Au cours de la semaine qui a suivi la cyberattaque, un plan de situation sanitaire exceptionnelle avait été déclenché, et une coupure informatique préventive avait été effectuée.

Les soins des patients avaient pu être organisés conjointement avec l'Agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d'Azur et des procédures de secours avaient été mises en place.

L'hôpital de Cannes assure aujourd'hui que "l'intégralité du planning opératoire est assuré", et que les consultations "peu requérantes en termes d'informatique" sont maintenues.

"Les urgences restent ouvertes en lien avec la régulation territoriale et les partenaires du bassin", ajoute le centre hospitalier.

L'établissement se consacre cette semaine à relancer progressivement des logiciels et des interfaces, tandis que les investigations concernant la cyberattaque se poursuivent.

Après l'attaque survenue il y a près de dix jours, l'hôpital avait assuré qu'il n'y avait pas eu de demande de rançon ni de vol de données. L'hôpital promet aujourd'hui un retour à la normale "progressif et minutieux".

Pauline Renoir avec Laurène Rocheteau